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Guide de Lecture

2 avril 2008

Robert des noms propres

robert_des_noms_propresAmélie Nothomb (Belgique) - Robert des noms propres - 6/10

Lu en audio.
Il ne m'a pas convaincu. Baclé, sans imagination, une finale ridicule où l'auteur se met en jeu, sans intérêt. Dommage car le sujet s'y prétait allègrement: enfant adoptée, dotée d'un prénom hors normes, d'une intelligence différente... On y parle aussi d'amour des parents, de passions (la danse), d'anorexie, de différences..

Et contrairement à d'autres, ce roman est décevant, non abouti. Evidemment, Amélie Nothomb écrit énormément (elle affirme écrire 3,7 romans par an en moyenne!!) et celà implique d'avoir de temps en temps des livres moins bons.
J'avais adoré "Les catilinaires", "Hygiène de l'assassin" et "Acide sulfurique" mais pas "Robert des noms propres".

4ème de couverture:

Le destin exceptionnel d’une petite fille prénommée Plectrude née sous les auspices les plus dramatiques et au parcours semé d’obstacles.
Plectrude est orpheline de père et de mère (la mère ayant tué le père puis s’étant suicidée), recueillie par sa tante qui l’élève dans la vénération la plus absolue. Il faut dire que Plectrude est douée de tous les dons (beauté, charisme, singularité, talent inouï de danseuse) même si à l’école elle passe d’abord pour une simplette avant qu’on s’écrie au génie.
Retirée de l’école par sa mère adoptive elle intègre l’école de danse où les élèves vivent le martyre : discipline de fer, régime sec qui les maintient maigres, anorexiques, dévitaminées. Elle sortira de cet enfer brisée pour se voir rejeter par sa mère qui lui révèle alors le secret de sa naissance. Dès lors Plectrude, sûre de son destin funeste, tel Œdipe, rêve de l’accomplir sans attendre.
Le portrait d’une enfant atypique et solitaire, surdouée et incomprise qui traverse les épreuves avec la grâce d’une princesse de conte de fées et l’obstination, la certitude et la douleur d’une adolescente d’aujourd’hui. Un roman où l’humour et la gravité jouent à part égales pour décrire les drames et l’absurdité de tout apprentissage quand ils s’abattent sur un enfant hors normes.
Une restitution inspirée du monde de l’enfance, (surtout de la fillette entre 10 et 12 ans, entre enfance et adolescence), qui ne veut pas grandir mais sait ce pour quoi elle est faite.

Albin Michel - 2002 - 3h15

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